Les aventures de Smith prennent ici fin en même temps que notre compilation.
Était-ce un rêve, un songe ? Étions-nous bien là, ou ailleurs ? À l'œuvre au cœur de ce cinquième volet, les
rêveries texturées, drones déstabilisants, field recordings
d'outre-temps et autres bulles de sons aux contours à peine moins fragiles que l'éther qu'elles contiennent laissent planer le doute. Quant au personnage de
la nouvelle steampunk d'Alister, il échappe à la plume de son créateur
pour inventer sa propre réalité au gré de ces huit instrumentaux-fleuves,
derniers inédits de ce projet protéiforme parti d'un labyrinthe
souterrain de catacombes sombres et suintantes pour finalement
s'abandonner aux méandres éthérés de l'imagination.
A l'instar de l'artwork de Lou Nugues, l'atmosphère devient
flottante et irréelle, peut-être plus apaisée. Dès lors, nous en profiterons pour remercier nos lecteurs fidèles, ceux moins réguliers mais qui ont poussé la curiosité jusqu'à écouter ces cinq volets - voire peut-être moins mais qu'importe, la compilation existe et continuera à exister bien après son épilogue - et tous ceux qui sont arrivés ici par pur hasard à la faveur d'un clic fureteur. Et enfin, par-dessus tout, nous remercions ces artistes qui ont répondu à l'appel des Cendres. Sans vous, sans eux, ce blog ne serait rien.
Bonne écoute.
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