Date de sortie : 23 mars 2013 | Label : Utech
Le temps, pire ennemi du chroniqueur qui oblige à laisser dans l'ombre des dizaines de grands disques dont l'aura continue pourtant d'irriguer nos synapses à l'approche des bilans. Dans un format plus concis que celui des chroniques habituelles du blog, cette série de rattrapages reviendra ainsi régulièrement sur ces laissés-pour-compte qu'un certain recul nous permet désormais de commenter sereinement.
Enfin sereinement c'est vite dit, pas grand chose de serein sous le soleil noir de Séville d'où nous viennent David Cordero (Úrsula) et Marco Serrato (Orthodox), maîtres d’œuvre de ce cauchemar éveillé qui aurait fait merveille en bande-son des films d'épouvante malveillants de Jaume Balagueró. Le cinéma d'horreur d'ailleurs, de préférence avec un soupçon d'anticipation, nos deux gaillards connaissent et ça s'entend dans la progression narrative de cette BO cauchemardée aux atmosphères livides et enfumées, brouillard vicié que viennent lézarder drones sci-fi, idiophones ballotés par les vents mauvais, orages crépitants, crissements démoniques et contrebasse darkjazz dégénérée.
Oubliez les citrouilles, la fête c'est pas vraiment le genre de la maison Utech et quand il s'agit d'au-delà les deux Espagnols partagent avec le label des RM74, Pan Gu et autres Burning Tree une fascination qui ne soufre aucune ironie. Un magnétisme qui fait justement tout le prix de The Ominous, astre d'antimatière que l'on ne peut s'empêcher de fixer alors même que ses radiations nous consument l'âme à petit feu pour mieux la jeter en pâture aux tortionnaires d'un purgatoire déliquescent (cf. The Whore et ses cris de damnés dont l'écho n'en finit plus de nous hanter).
Enfin sereinement c'est vite dit, pas grand chose de serein sous le soleil noir de Séville d'où nous viennent David Cordero (Úrsula) et Marco Serrato (Orthodox), maîtres d’œuvre de ce cauchemar éveillé qui aurait fait merveille en bande-son des films d'épouvante malveillants de Jaume Balagueró. Le cinéma d'horreur d'ailleurs, de préférence avec un soupçon d'anticipation, nos deux gaillards connaissent et ça s'entend dans la progression narrative de cette BO cauchemardée aux atmosphères livides et enfumées, brouillard vicié que viennent lézarder drones sci-fi, idiophones ballotés par les vents mauvais, orages crépitants, crissements démoniques et contrebasse darkjazz dégénérée.
Oubliez les citrouilles, la fête c'est pas vraiment le genre de la maison Utech et quand il s'agit d'au-delà les deux Espagnols partagent avec le label des RM74, Pan Gu et autres Burning Tree une fascination qui ne soufre aucune ironie. Un magnétisme qui fait justement tout le prix de The Ominous, astre d'antimatière que l'on ne peut s'empêcher de fixer alors même que ses radiations nous consument l'âme à petit feu pour mieux la jeter en pâture aux tortionnaires d'un purgatoire déliquescent (cf. The Whore et ses cris de damnés dont l'écho n'en finit plus de nous hanter).
Rabbit
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